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Affaire Johnny Depp et Amber Heard : Stress post traumatique (TSPT) contre trouble histrionique !


Truman Burkank mène une vie calme et heureuse
The truman show

Alors que la pluie était une nouvelle fois au rendez-vous dans mon été Québecois, je me suis autorisé une petite curiosité en regardant le nouveau documentaire qui retrace le procès hautement médiatisé entre Johnny Depp et Amber Heard. Au-delà des détails du procès, ce qui m'a particulièrement interpellé sont les évaluations psychologiques contradictoires commandées par la défense et l'accusation concernant Amber Heard.


Dans cet article, je souhaite partager mes réflexions sur les ambiguïtés de ces évaluations et explorer comment la thérapie brève orientée solution se démarque des approches interprétatives.



Le paradoxe des évaluations psychologiques


Nous pouvons décrire cette même image de différentes manières
Forme et interprétation


Les évaluations psychologiques contradictoires au sujet d'Amber Heard mettent en lumière le paradoxe et les limites de l'interprétation psychologique. D'une part, la défense présente des expertises évoquant un syndrome post-traumatique (TSPT), étayant les accusations de violences physiques et psychologiques. D'autre part, l'accusation avance des troubles de la personnalité borderline et des troubles histrioniques, suggérant une tendance à rechercher l'attention.



L'Influence de la demande et du commanditaire / prescripteur


Cette dissonance dans les résultats rencontrés met en lumière l'influence de la demande et du commanditaire sur les évaluations psychologiques. L'origine de la demande et les attentes de leurs clients peuvent influencer de manière certaine les conclusions des psychologues confrontés à cet exercice.


Il n'y a pas de réelle surprise quant à ces résultats diamétralement opposés. La voix off du documentaire souligne d'ailleurs que les conclusions de ces analyses pouvaient être anticipées, étant donné que la stratégie derrière ces évaluations était déjà évidente.



Les évaluations psychologiques et la quête de vérité


L'un des points cruciaux est la question de la vérité car nous attendons d’une évaluation psychologique qu’elle serve à éclairer la réalité des comportements et des émotions.


Cependant, dans l'affaire Depp-Heard, nous retrouvons avec des interprétations diamétralement opposées. Cela soulève la question de savoir qui dit la vérité entre les deux psychologues dans cette affaire ou plutôt qui est le plus proche de la réalité.


Nous pourrions dire également que les 2 psychologues ont raison ! Pour défendre l’expertise psychologique nous en arriverions alors à pathologiser de manière excessive l’intéressée. Amber Head souffrirait alors de syndromes post-traumatiques (TSPT) associés à des troubles borderline et histrioniques !



La même histoire avec des conclusions différentes


L'affaire en question met en évidence les risques inhérents à l'interprétation des comportements humains en psychologie. Parallèlement, elle souligne comment le grand public accorde souvent une confiance parfois aveugle à l'expertise des psychologues, basée sur leur expérience et leur niveau de formation.


Particulièrement dans le cadre de ce procès, l'opinion publique, guidée par son interprétation personnelle de l'affaire et ses affinités pour les protagonistes, peut être encline à adopter et à propager l'une des évaluations psychologiques comme une vérité incontestable, simplement parce qu'elle émane d'un expert tout en occultant l’avis et l’expertise de la partie adverse.


De leur coté, les psychologues, au moment d'effectuer une évaluation psychologique, sont influencés par des biais de confirmation (un sujet que nous pourrons traiter dans un futur article de blogue), des préjugés mais aussi des attentes de leur client. Ces facteurs peuvent conduire à des conclusions différentes entre les praticiens, même lorsqu'ils se retrouvent face à la même histoire.



Vers une pratique de la thérapie brève orientée solution


En contemplant l'affaire Johnny Depp et Amber Heard, il est indéniable que la psychologie est une science complexe, sujette à des interprétations divergentes et régit par des forces extérieures. Les évaluations psychologiques se révèlent être des reflets fragmentés de la réalité, tout en portant en elles les biais, les attentes et les opinions de celui ou celle qui évalue.


Cependant, plutôt que de se laisser emporter par une confiance aveugle dans les résultats de telles évaluations, il est impératif d'adopter une perspective plus nuancée, plus complexe. La thérapie brève orientée solution, avec sa focalisation sur la description d’un avenir meilleur plutôt que sur des évaluations psychopathologiques, nous rappelle l'importance de composer avec les individus, de les écouter sans préjugés et d'accepter la diversité de leurs expériences et de leurs perceptions.


Lorsque nous reconnaissons que la psychologie ne peut pas toujours offrir des réponses définitives et objectives, nous embrassons l'humilité nécessaire pour explorer la complexité de la nature humaine. En fin de compte, l'affaire Depp-Heard nous encourage à adopter une approche plus empathique et ouverte envers les multiples facettes de la psychologie, tout en gardant à l'esprit que chaque histoire et chaque individu sont uniques.


Au plaisir de vous en dire plus sur cette merveilleuse posture d’accompagnement qu’est l’approche orientée solution.


Pour en savoir plus, rejoignez notre site de l'institut de l'approche orientée solution en cliquant ici :



Notre institut spécialisé dans la TBOS









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